L’interview de Sonya Zadig dans l’émission les GGMO la révèle comme une femme courage, prenant son destin de femme musulmane, qui échappe au poids de sa culture. Son dernier roman, A corps perdu, décrit, avec une justesse rare, son parcours déchirant qui la fait fuir de sa regrettée Tunisie natale pour s’installer comme femme libre en France. Mais il ne suffit pas de s’exiler pour être libre. C’est toute la thématique de ce livre magnifique.
L’interview de Sonya Zadig dérange les esprits conservateurs
L’interview de Sonya Zadig est un hymne à l’espoir d’un côté, car elle est l’incarnation qu’une femme musulmane puisse s’en sortir. Cependant, elle porte jusqu’à aujourd’hui les séquelles de la culture dont elle a hérité et sa guérison est le fruit d’un très long travail .
Les invités présents sur le plateau et interrogées par Benjamin Petrover se sont tour à tour exprimés.
Si tous ne tombent pas d’accord, ils s’accordent à dire que la situation de la femme musulmane en terre d’Islam est une aberration. Sonya Zadig se positionne plus sur l’infériorité de la femme que sur le port du voile qui, selon, elle n’est pas le plus préoccupant. L’Islam est en effet, selon elle, bien plus qu’une religion, il est une façon de vivre et quiconque s’y oppose risque sa vie.