Est-il possible, aujourd’hui, de quitter l’islam ? Des centaines d’apostats en témoignent, qui ont pulvérisé l’assignation identitaire des proches, des islamo-gauchistes voire du quartier ou de l’ »Oumma » toute entière. Mais de cet enfermement religieux, ne reste-il pas des traces profondes, inscrites dans le psychisme, la langue, le corps ? Se débarrasse-t-on si facilement de ces schémas de domination, d’irresponsabilité, d’exclusion qui ont été incorporés tant par les hommes que par les femmes ? Quelles sont les pathologies mentales que cet univers véhicule et celles, nouvelles, que font naître le délabrement de l’Occident ? Au délire mahométan, que répond le vide de la post-modernité contemporaine ?
Ces questions seront discutées avec Sonya Zadig, psychologue clinicienne, psychanalyste, conférencière et écrivain, notamment de « À corps perdu », auto-fiction où elle conte son exil de sa Tunisie natale, l’aventure de son affranchissement et son engagement pour le féminisme universaliste. Elle travaille aujourd’hui (notamment via son blog) à l’émancipation des femmes dans l’islam, au sort comparable à celui des dhimmis, juifs notamment.